La scintigraphie pulmonaire est une des nombreuses techniques en médecine pour détecter certaines pathologies. Réalisée à la demande d’un médecin prescripteur, cette technique comporte des avantages, mais aussi des inconvénients qu’il convient de présenter. Découvrez dans cet article, tout ce qu’il y a savoir sur la scintigraphie pulmonaire.
Qu’est-ce qu’une scintigraphie pulmonaire
La scintigraphie pulmonaire est un examen d’imagerie médicale. Il est utilisé pour diagnostiquer certaines pathologies pulmonaires, telles que :
- l’embolie pulmonaire ou l’insuffisance pulmonaire ;
- les pathologies cardiaques et vasculaires liées aux poumons.
Cette technique d’imagerie permet de visualiser la circulation sanguine dans les artères et les veines pulmonaires, en injectant un produit radioactif, généralement du technétium, par voie intraveineuse.
Lors d’une scintigraphie pulmonaire, le patient est allongé sur une table et une caméra gamma capture les rayonnements émis par le traceur radioactif circulant dans la circulation sanguine. La technique de la scintigraphie pulmonaire est non-invasive, indolore et ne nécessite pas d’intervention chirurgicale. Elle permet de visualiser le flux sanguin dans les artères pulmonaires, d’identifier les anomalies vasculaires ou les obstructions susceptibles de causer des douleurs thoraciques, des essoufflements ou des suspicions d’infarctus.
La scintigraphie pulmonaire est également utilisée pour diagnostiquer les thromboses veineuses, les embolies pulmonaires ou les pathologies pulmonaires obstructives. Elle peut être prescrite en complément d’autres examens complémentaires, comme une échographie cardiaque, une radiographie pulmonaire, un scanner thoracique ou une IRM, pour confirmer un diagnostic ou évaluer l’état de santé du patient.
Les indications de la scintigraphie pulmonaire sont multiples, notamment en cas d’antécédents de thrombose veineuse, d’insuffisance cardiaque, d’embolie pulmonaire, d’hypertension artérielle pulmonaire ou de suspicion d’infarctus du myocarde.
Cet examen peut être réalisé en ambulatoire ou lors d’une hospitalisation, en fonction de la gravité de la pathologie à diagnostiquer. Cependant, la scintigraphie pulmonaire peut présenter des contre-indications chez certaines personnes, comme les femmes enceintes, les patients atteints d’insuffisance rénale ou thyroïdienne, ou les individus allergiques aux produits radioactifs. Il est donc important de consulter un médecin prescripteur avant de réaliser cet examen, qui peut être effectué par un manipulateur en médecine nucléaire ou un technicien spécialisé.
En conclusion, la scintigraphie pulmonaire est une technique d’imagerie médicale précise et sûre, permettant de diagnostiquer rapidement les pathologies pulmonaires, cardiaques et vasculaires, grâce à l’utilisation de traceurs radioactifs et de rayonnements gamma. Cet examen est essentiel pour détecter les anomalies circulatoires et les obstructions dans les artères et les veines pulmonaires, et contribue à une prise en charge adaptée des patients atteints de pathologies respiratoires ou cardiaques.
Pourquoi faire une scintigraphie des poumons ?
La scintigraphie pulmonaire est très utile dans le diagnostic de nombreuses pathologies pulmonaires et vasculaires telles que :
- l’embolie pulmonaire ;
- l’insuffisance cardiaque pulmonaire ;
- l’hypertension pulmonaire ;
- l’infarctus pulmonaire ;
Lors d’une scintigraphie pulmonaire, une injection intraveineuse d’un traceur radioactif est administrée au patient. Ce traceur est transporté par la circulation sanguine jusqu’aux poumons, où il se fixe dans les vaisseaux sanguins. Une gamma-caméra détecte les rayonnements émis par le traceur radioactif et permet de visualiser le flux sanguin pulmonaire en temps réel.
Cet examen est indolore et ne nécessite pas de jeun préalable. Les doses de rayonnements sont faibles et ne présentent pas de risques pour la santé du patient. Cependant, il est important de signaler au médecin prescripteur si la patiente est enceinte ou allaite. En effet, cette précaution est prise car la radioactivité pourrait être nocive pour le fœtus ou le nourrisson.
La scintigraphie pulmonaire peut être réalisée en complément d’autres examens complémentaires tels que la radiographie pulmonaire, le scanner thoracique ou l’échographie cardiaque.
La scintigraphie pulmonaire permet de diagnostiquer rapidement et précisément les pathologies pulmonaires et vasculaires, de suivre l’évolution de la maladie et d’adapter le traitement en conséquence.
Pourquoi on prescrit une scintigraphie ?
Le médecin prescripteur prescrit une scintigraphie dès lors qu’il suspecte la présence de :
- tumeurs ;
- lésions ;
- pathologie cardiaques, pulmonaire, thyroïdiennes ou rénales.
En effet, cette prescription lui permet d’évaluer l’état de santé du patient. Cette technique permet de visualiser le fonctionnement des organes.
En cas de contre-indication, notamment pour les femmes enceintes ou allaitantes, le médecin prescripteur peut proposer d’autres examens d’imagerie tels que l’IRM ou le scanner.
La scintigraphie peut être prescrite pour différents types d’explorations comme la scintigraphie osseuse, rénale, cardiaque, pulmonaire, thyroïdienne, ou encore pour la détection de ganglions sentinelle en cancérologie.
Quel produit est injecté pour une scintigraphie pulmonaire ?
Pour une scintigraphie pulmonaire, un produit radioactif appelé aussi traceur radioactif est injecté dans une veine par voie intraveineuse. Ce traceur radioactif est généralement du technétium, un isotope faiblement radioactif qui permet de visualiser le fonctionnement des poumons.
Comment se passe l’examen d’une scintigraphie ?
L’examen d’une scintigraphie se déroule généralement dans un service de médecine nucléaire, sous la supervision d’un manipulateur en radiologie et d’un médecin prescripteur, souvent un cardiologue ou un radiologue.
Avant de réaliser la scintigraphie, le patient doit être à jeun pour éviter toute interférence avec les résultats. Une veine du bras est alors utilisée pour l’injection intraveineuse du produit radioactif. Ce traceur, faiblement radioactif, circule dans le sang et se fixe principalement dans l’organe ou la zone du corps à examiner. Une fois le produit injecté, le patient est installé sur une table d’examen spécifique. Une gamma-caméra, équipée de détecteurs de rayonnements, est utilisée pour capturer les rayons gamma émis par le traceur radioactif. Ces rayons sont convertis en images par le système informatique, permettant ainsi de mettre en évidence les éventuelles anomalies ou lésions.
La scintigraphie ne nécessite pas d’anesthésie. Chaque type d’examen permet d’analyser différents aspects fonctionnels ou anatomiques de l’organe en question. Il est important de noter que la scintigraphie utilise des rayonnements gamma, mais les doses de radioactivité administrées sont généralement faibles et sans danger pour le patient. Cependant, des précautions sont prises en matière de radioprotection pour limiter toute irradiation excessive.
Après l’examen, les images obtenues sont interprétées par un radiologue ou un médecin spécialiste, qui posera un diagnostic en fonction des résultats.
Quelle est la durée d’une scintigraphie pulmonaire ?
La durée d’une scintigraphie pulmonaire peut varier en fonction de plusieurs facteurs.
En effet, la durée de l’examen peut varier en fonction des indications du médecin prescripteur, mais généralement, une scintigraphie pulmonaire dure entre 30 minutes et une heure.
Quels sont les inconvénients de la scintigraphie ?
Bien que la scintigraphie soit une technique très utile pour détecter et diagnostiquer un large éventail de pathologies, elle comporte également certains inconvénients et risques.
En effet, l’utilisation de produits radioactifs dans le cadre de la scintigraphie peut entraîner une irradiation du patient. Bien que les doses de radiation utilisées soient généralement faibles et contrôlées, il est important de prendre en compte tout risque potentiel, en particulier chez les femmes enceintes ou qui allaitent. De plus, l’injection de produits radioactifs peut parfois provoquer des réactions allergiques chez certains patients. Il est donc essentiel que le médecin prescripteur et l’équipe médicale s’assurent de l’absence de contre-indications avant de réaliser une scintigraphie.
Par ailleurs, certains patients peuvent ressentir une légère gêne ou une sensation de chaleur lors de l’injection du produit radioactif. En outre, la scintigraphie nécessite généralement que le patient soit à jeun avant l’examen, ce qui peut être contraignant pour certains individus.
Pareillement, la durée de l’examen peut varier en fonction de la pathologie à diagnostiquer, ce qui peut entraîner une certaine incommodité pour le patient.
Enfin, bien que la scintigraphie soit une technique indolore et non invasive, elle peut parfois nécessiter une hospitalisation ou des examens complémentaires en cas de résultats anormaux. Il est donc essentiel de prendre en compte tous ces inconvénients et de discuter des éventuels risques avec le patient avant de réaliser une scintigraphie.
Malgré ces inconvénients, la scintigraphie reste une technique précieuse pour le diagnostic de nombreuses pathologies et permet de mettre en évidence des lésions, tumeurs, infarctus, embolies et bien d’autres pathologies.
Quel est le prix d’une scintigraphie ?
Le prix d’une scintigraphie peut varier en fonction de plusieurs facteurs, tels que :
- le type d’examen réalisé ;
- la région géographique où il est effectué ;
- la structure de santé qui le propose.
En général, le prix d’une scintigraphie peut être pris en charge en partie ou en totalité par l’assurance maladie dans le cadre d’une hospitalisation ou d’un examen diagnostique prescrit par un médecin. Il est recommandé de prendre rendez-vous auprès d’un centre hospitalier ou d’un service de médecine nucléaire du lundi au vendredi pour effectuer cet examen. Le coût peut varier entre quelques centaines et quelques milliers d’euros, en fonction des spécificités de chaque cas et du type de scintigraphie réalisée.
Quand a-t-on les résultats d’une scintigraphie ?
Les résultats de la scintigraphie peuvent être disponibles rapidement, souvent le jour même de l’examen, en fonction de l’organisation du service de médecine nucléaire. Il est conseillé de prendre rendez-vous à l’avance, en particulier pour les examens nécessitant une préparation spécifique, comme être à jeun.